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Fidèle à la Belgique depuis 13 ans maintenant, cette année nous avons décidé de nous rendre dans la petite station balnéaire de Nieuwport. La dernière fois, c'était il y a 8 ans, et on a pu retrouver la même atmosphère fraîche et apaisante. Cette ville n'est pas connue des français, c'est encore un endroit préservé du tourisme de masse. La longue balade qui mène de la ville au littoral est très agréable. Les vélos ont leurs voies, les piétons peuvent cheminer sans les inconvéniants des voitures, tout est reposant. Depuis Nieuwport, le tramway flamand Lijn vous conduit sur 80km environ de Knokke à De Panne. Nous sommes allé quasiment à pied jusqu'Ostende, qu'on aime beaucoup depuis toutes ces années. Mais la ville est bien trop bruyante au mois d'août, et c'est la même chose à De Panne, ces deux stations sont pleines de touristes francophones. Nieuwport apporte la fraicheur qu'on espérait, les gens y sont gentils et discrets. Cette année encore, on a pu profiter du repos estival  en Flandre. La Belgique ne nous quitte pas, elle fait partie de nous et c'est notre deuxième patrie.

La Belgique n'est pas un vague souvenir, je reste bien sûr vigilent sur les événements et je vis son actualité comme si j'y étais encore. Je me dis qu'il est bien possible que j'y retourne un jour pour m'y réinstaller, à la retraite, quand bien d'autres souhaitent la quitter pour le sud. C'est en tout cas une possibilité.

Il faut oublier le climat, il ne fait pas tout. Il y a les gens, si paisibles, que j'ai appris à connaître dans mes nombreux voyages dans les provinces.

Si je reviens m'installer, pour le moment je penche sur la province de Luxembourg, vers Bouillon ou Bertrix, toujours à la frontière française, un peu entre deux mondes.

Cette province je la connais, et les Ardennes belges, son admirables.

D'ici là, car il me faut attendre une décennie, je veillerais sur le royaume comme un protecteur, et je continuerais de m'informer de tous les bouleversements, heureux et  joyeux, ou tristes, qui rythmeront le pays d'ici-là.

Ma mémoire est intacte et ce site me permet de garder pied dans mon pays d'adoption.

Bonnes fêtes de Pâques

Le webmaster

Il y avait bien longtemps que je n'avais alimenté la rubrique, mais ce pays est toujours dans mon coeur, il est aussi le coeur de l'Europe. Après la gestion des migrants, le Brexit et les attentats, c'est difficile de garder le sourire mais pourtant il le faut. La Belgique  est une petite Europe, si différente du nord au sud, des peuples différents qui ne parlent pas la même langue, ici aussi la tentation de faire cavalier seul existe. Je ne peux que le déplorer, le sud comme le nord apporte par leurs diversités culturelles un atout formidable, lorsque je vivais en wallonie, en tant que français, je passais beaucoup de temps en Flandres, le paysage est différent, et on y trouve de jolies villes, des plages à perte de vue, et ce n'est pas loin du tout. J'espère que le pays gardera son esprit belge, ce ne sont pas les migrants qui changeront cela, mais la mondialisation qui a déjà tant fait de bouleversements dans nos vies. En 2016 je ne sais pas encore si je retournerais au pays mais je sais que j'y reviendrais dès que possible. Je sais que l'Euro occupe tous les esprits, la Belgique s'en tire très bien, tout comme la France d'ailleurs, je souhaite du succès à nos amis les Belges, une victoire pourquoi pas des diables rouges...

Le webmaster

Le voyage s'est fait en Thalys, depuis Paris où je réside désormais. Le choix d'Ostende après un an d'exil en France, c'est le choix du coeur, cette citée maritime est pleine de souvenirs, depuis dix ans. J'y ai fait trois hôtels, et deux appartements de location. Cette fois, c'était un appartement, proche du parc. Il faisait un beau temps digne d'une fin d'été (voir photo), et rien n'a changé. J'ai pu faire une vrai promenade au bord de la mer, environ dix kilomètres, c''est assez fatiguant mais c'est bon de le faire. Pour manger, la pizzéria Marguerita (voir sur le site) que j'ai retrouvé avec plaisir, cela faisait trois fois que j'y allais, on y mange toujours bien, à bon prix. Elle est juste derrière le casino, dans voies piétonnes.

Quoi penser de l'architecture nouvelle, sur la plage, cela ressemble à des sacs de courses, rouge, et il y en a plusieurs. Déjà, on peut dire que le temps a une usure, sans doute le sel, et donc la couleur est un peu passée. De loin, c'est pas plus joli que de près, mais la nuit, c'est tout de même plus intéressant.

Alors que je pensais prendre le tramway pour me rendre à Knokke, je ne l'ai pas fait. Le temps passait vite, et le lendemain, il fallait bien reprendre le Thalys. En Belgique, par rapport à la vie parisienne, on retrrouve une atmosphère paisible, tranquille, on peut marcher et respirer, personne ne nous regarde vraiment, on se sent libre.

J'espèrer renouveler le voyage, sur la côte ou ailleurs dès l'an prochain

Le webmaster

Ce n'est pas le retour définitif au bercail, non, mais après un an passé en France, l'envie se faisait sentir de retourner dans ce beau pays, avec tous ces bons souvenirs qui sont présent en moi. Les belges sont plus facile à vivre que les français, pourtant je suis un français. Je regarde depuis la France la situation politique en Belgique, elle n'est pas pire que celle que l'on a en France, même sans gouvernement constitué.

Enfin, l'envie de retourner en Belgique ce sont mes souvenris en Flandre. Les stations balnéaires de Knokke ou Ostende. Cette dernière a été un lieu de pélérinage, depuis 2006, nombreuses ont été les occasions d'aller se ressourcer là-bas. Cette fois encore, on ira manger dans la pizzeria Marguerita (sur la page d'accueil du site) et on ira certainement à l'hôtel Serge (page d'accueil), des endroits qui nous avaient plu il y a quelques années.

On empruntera peut-être le tram côtier; et on respirera l'air iodé, autant que l'on pourra, si le soleil est au rendez-vous ce sera formidable. Ce week-end là est celui du changement d'heure, une heure de plus de sommeil, une heure de plus à Ostende.

Si je devais revivre en Belgique, ce qui peut toujours arriver un jour ou l'autre, la ville que j'ai le plus aimé a été Couvin, mais pour des raisons pratiques ce serait sûrement Tournai, et pas pour des raisons fiscales...

Dans un bon mois maintenant, le plaisir de retrouver la Belgique sera un évènement (pour moi), et il y en aura d'autres...

C'est un billet nostalgique, après huit mois passés loin de mon pays d'adoption, le retour en France n'a pas été si facile. Les belges contrairement aux français sont faciles à vivre, un peuple ouvert, et chaleureux. Il me manque les belles balades sur la côte belge, chaque année, je pouvais marcher le long de la Mer du Nord à partir du printemps. Mais depuis Paris,les tarifs sont élevés si l'on prend le train Thalys, pourtant l'envie ne manque pas d'y aller pour un week end, soit à Ostende, ou à Knokke. Un peu de patience...

Cette année, les Belges iront voter, mon conjoint aussi, nous allons nous rendre à l'Ambassade pour la première fois. Pour ne pas perdre le fil, je regarde l'actualité du pays, et je me rends compte comme ces huit années ont compté pour moi. La perte d'un ami il y a deux mois, celui qui m'avait fait découvrir la Belgique, Philippe Ebly, a été un moment de peine. Par lui j'avais appris à différencier les communautés, les wallons, les flamands, je ne connaissais ni l'une ni l'autre. De sa province de Liège où il résidait, j'étais allé avec lui voir le point culminant, à l'époque, la Barraque Michel. Je me souviendrais toujours m'être arrêté à SPA, et aussi de notre projet, si la pluie ne nous avait pas dissuadé, qui était de marcher dans les Hautes Fagnes, un endroit unique de la Belgique. De mon côté, j'ai beaucoup aimé les plages en Flandres, et la ville de Bouillon. Je ne suis pas fasciné par Bruxelles, je préfères Bruges ou Gand, je ne peux l'expliquer.

Je ne sais qu'une chose, je garde la Belgique dans mon coeur.

C'est avec beaucoup de peine que j'ai appris le décès d'un ami, Jacques Gouzou. Plus connu sous le pseudonyme Philippe Ebly, il a marqué l'imaginaire de nombreux adolescents depuis 1971, dont je faisais parti, par les aventures des Conquérants de l'impossible, des Evadés du temps, ou des Patrouilleurs. Entre 1971 et 1996, à Hachette jeunesse, il a écrit des romans qui étaient basés principalement sur l'histoire, la science fiction avec notamment le voyage dans le temps. Pour les anciens lecteurs comme moi, Serge Daspremont, Thibaut de Châlus, Xolotl, sont des héros de notre enfance. A la suite d'un changement de politique chez Hachette, il a publié aux éditions Degliame, puis à Temps Impossible. Je l'ai rencontré pour la première fois il y a plus de trente ans. J'ai eu la chance d'avoir été accueilli par des gens simples, lui et son épouse, et j'en ai gardé un souvenir qui a marqué ma vie. La Belgique que j'aime raconter sur ce site est en partie un lien affectif que j'attribue à cette amitié avec Philippe Ebly. Né en 1920 à Paris, il vient de nous quitter à 93 ans, samedi 1er mars. Je ne l'avais pas revu depuis 2006, à cette époque il était toujours très alerte, et plein de projets. Je lui dédie ce site, consacré à ce pays qui ne l'a pas vu naître certes, mais qu'il a aimé à sa manière. En effet, le pseudonyme Ebly vient d'un village de la région ardennaise belge.

Si je dois parler de l'homme, un homme calme, tranquille et patient, beaucoup de souvenirs remontent en moi, il savait écouter sans juger, encourager et partager son expérience. Parmi ses projets non aboutis, un livre en association avec un professeur de collège de la région du Nord, qui expliquait comment écrire un roman à des débutants. Certains romans n'ont jamais été publiés, cet admirateur de Stephen King avait en lui un inépuisable talent d'imagination, c'est sur cette image que je vais terminer cet hommage à l'homme qui vient de nous quitter.

Le webmaster